Voyons d’abord la définition du papier autocopiant selon le dictionnaire Larousse : Papier autocopiant, papier servant à obtenir des copies d’un original écrit à la main ou à la machine à écrire, sans papier carbone intercalaire.
Nous Imprimerie IMAP, Nous allons vous donner des informations autour du papier autocopiant, le papier carbone est inséré chimiquement dans un papier dit « Autocopiant ». Pour obtenir l’autocopie, le papier autocopiant peut être imprimé en offset pour obtenir un fond de page, ensuite il sera assemblé en carnets ou liasses et rempli manuellement au stylo, ou directement à l’aide d’imprimante à impacts ou matricielle (Formulaire de facture, bon d’intervention…).
On l’a vu, on appelle papier autocopiant, un papier doté d’un traitement spécial qui permet la reproduction d’un original par simple pression, sans utiliser de papier carbone. C’est pourquoi les anglais l’appellent : carbonless paper
Le papier autocopiant, est donc souvent utilisé pour les transactions, preuves juridiques ou le contrôle, il possède une qualité de transcription impeccable infalsifiable et rapide. C’est un papier qui reproduit un tracé par pression.
L’autocopiant se trouve dans de multiples formes :En bloc autocopiant, ou carnet autocopiant (de 25 ou 50 liasses par exemple), ou liasse autocopiante (de 2, 3, 4, ou 5 feuillets par exemples), ou manifold autocopiant.
Il est employé pour la réalisation de feuillets, de liasses et de carnets autocopiant. En clair, les bons de commande, les factures, des devis, bons de livraison, carnets… et tous autres formulaires qui nécessiteraient plusieurs copies d’un document.
Si le terme autocopiant ne vous évoque toujours rien, il s’agit en fait des feuillets jaunes, roses, bleus, blancs… que l’on retrouve souvent dans les papiers administratifs. En voici quelques exemples ci-dessous :
Facturier, Semainier, Devis, Bon de transport, Plannings, Feuilles de présence, Bordereau de livraison, Bon de commande, Preuves de dépôts, Contrat de vente, lettres de voiture, CMR, Feuille de route hebdomadaire, DUT, Carnets transports routiers, Contrat de location, Contrat de réservation, Etats des lieux, Autorisation de voyage, Réservation de salles, Enregistrement des visiteurs, Dépôts d’espèces, Demandes de transfert, Polices & Contrats, Rapports, Soldes de caisse, Déclaration de sinistre, Déclarations de frais, Absences et heures supplémentaires, Demandes de congés, Frais kilométriques, Formulaires fiscaux, Demande de subventions, Etat des lieux, Permis et licences, Déclaration d’accidents, Constat amiable, Formulaires demande d’emploi, Bons de suivi de travaux, Quittance de loyer, Bulletins de salaire, Ordonnancier, Cahiers d’Observations Cliniques, Formulaires de consentement clinique, etc…
Pour les plus anciens rappelez-vous auparavant, on utilisait la technique du papier carbone mais elle se révéla très vite fastidieuse. En effet, le carbone laissait des taches d’encre un peu partout et surtout, on était capable de récupérer une trace des formulaires via la feuille de carbone qui finissait
souvent à la poubelle. Par conséquent, cela pouvait donc engendrer quelques problèmes de sécurité.
En 1945, l’apparition de l’autocopiant détrône l’utilisation du papier carbone. L’avantage de l’autocopiant, c’est qu’il est photocopiable, microfilmable mais infalsifiable, donc le problème de sécurité n’en est plus un.
Fonctionnement du papier autocopiant :
Avec la pression exercée lors de l’écriture, les microcapsules s’ouvrent et libèrent les pigments reportant ainsi l’écriture de feuillet à feuillet d’une couleur noire immédiate et intense.
Il existe trois types d’autocopiant, définis par leur composition spécifique sur chaque face du papier (Front = Devant, Back = Derrière), qui par la simple pression d’une aiguille d’imprimante, libère des micro-capsules de colorants .Nous les appellerons CB (Capsule Back), CFB (Capsule Front Back) et CF (Capsule Front). Chacun d’eux à sa propre mission.
– Le papier CB a le rôle d’émetteur. Ce que l’on écrit dessus va être transféré sur le feuillet du dessous avec une simple pression.
– Le papier CFB est à la fois émetteur, mais aussi récepteur. Il réagit à la pression du CB et peut transmettre au feuillet du dessous.
– Le CF sert uniquement de récepteur. Il réagit mais ne peut pas transmettre.
Au moment de l’impression, les différents composants spécifiques de CB et CF réagissent mutuellement, laissant apparaître une image sur le recto de la feuille CF. Notons qu’il est impossible d’obtenir une image sur le côté verso. Vous pouvez essayer à l’aide d’un stylo, ça ne fonctionne pas. L’ordre des feuillets est donc important car s’il est inversé il n’y aura pas de transmission d’information.